LE PÈRE GILBERT MARIJSSE FAIT VIVRE AVEC BONHEUR SES 30 CLOCHERS

Une rencontre avec celui que ses ouailles, celles de Sisteron et celles qui vivent à l’ombre des 30 clochers de sa paroisse, appellent ‘le père Marijsse’, revient toujours à boire un bol d’air pur. Né en Belgique voici bientôt 74 printemps, Gilbert Marijsse a, comme on dit, eu la vocation très tôt : « C’est lors de ma première communion à l’âge de 5 ans et demi que j’ai décidé de devenir prêtre. Pourtant, je l’ai caché à tout le monde jusqu’à mes 11 ans ! » À Sisteron depuis 8 ans, il a un credo : rassembler les hommes, les femmes, les enfants, les faire se rencontrer, et éventuellement, ‘par capillarité’, les faire entrer dans la religion, mais aussi faire vivre la trentaine d’églises de sa paroisse : « L’église est un lieu de culte mais c’est aussi un patrimoine. Comment faire vivre les églises alors qu’on les ferme par peur du vandalisme ? Il faut aussi de la place dans les rassemblements des chrétiens pour les enfants, et donc pour leurs parents, pour cheminer avec eux. On a, par exemple, installé une tente pour les enfants dans la cathédrale, des tapis pour que les enfants puissent être devant. La catéchèse a repris, l’aumônerie scolaire aussi. » Gilbert Marijsse marque incontestablement la paroisse de Sisteron d’une empreinte indélébile.