Communiqué officiel des services de la Préfecture
Après examens techniques effectués par les services de secours des Alpes-de-Haute-Provence (police nationale et gendarmerie nationale) en lien avec le service de déminage de Marseille (Bouches-du-Rhône), la levée de doute a été opérée en fin d’après-midi pour l’ensemble des établissements scolaires concernés.
Pour rappel, ce lundi 6 novembre, 9 établissements scolaires des Alpes-de-Haute-Provence ont reçu un message électronique porteur de menaces de dépôt d’explosifs dans l’enceinte de l’établissement. Les établissements concernés sont : les collèges de Banon, de Château Arnoux, le collège Gassendi à Digne-les-Bains, celui de La Motte-du-Caire, les collèges Giono et Mont d’or à Manosque, le collège de Seyne ainsi que les cités scolaires de Sisteron et de Barcelonnette.
Immédiatement, en lien avec la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale, les chefs d’établissements ont activé le plan particulier de mise en sûreté (PPMS) des établissements et ont procédé à l’évacuation et à la mise en sécurité des élèves, grâce à l’appui des maires des communes concernées qui ont activé leurs plans communaux de sauvegarde (PCS).
En parallèle, un périmètre de sécurité a été mis en place par la police nationale et par la gendarmerie nationale autour de chaque établissement afin de prévenir tout risque éventuel. Des opérations de recherche d’éventuels explosifs ont été menées.
Compte tenu du niveau ‘Urgence attentat’, du plan Vigipirate, déclaré le 13 octobre dernier à la suite de l’attaque à caractère terroriste qui s’est produite dans un lycée d’Arras, le préfet et l’inspecteur d’académie, directeur académique des services de l’Éducation nationale, ont pris la décision de ne pas réintégrer les élèves dans leurs établissements aujourd’hui. Les cours ont été suspendus en présentiel, la continuité pédagogique a été assurée en distanciel pour le reste de la journée. Les élèves internes seront accueillis ce soir dans leurs établissements respectifs. Une plainte sera déposée par chaque établissement scolaire auprès de la police nationale ou de la gendarmerie nationale. D’éventuelles poursuites judiciaires seront engagées par l’autorité judiciaire.