ALERTE À LA BOMBE : EXPLICATIONS !

Lundi 6 novembre matin, jour de la rentrée des classes après les congés de la Toussaint, alors que collégiens et lycéens de la cité scolaire Paul Arène, ainsi que ceux du Greta, venaient tout juste de retrouver leurs professeurs et les salles de cours, une alerte inquiétante devait se déclencher : « Nous pensions au début qu’il s’agissait d’un exercice de sécurité » déclaraient certains étudiants « mais nous avons rapidement compris qu’en réalité il n’était pas question d’un exercice, mais d’une vraie alerte ! » L’établissement avait reçu un mail menaçant. Il fallait donc évacuer dans les plus brefs délais et bouger les retardataires, car il s’agissait bien d’une ‘alerte à la bombe’. Il est à noter les interventions rapides et efficaces de la Gendarmerie et de la Police municipale qui ont immédiatement sécurisé le périmètre malgré une tension parfois palpable. Un peu en panique pour les uns, totalement incrédules pour d’autres, les jeunes se rendaient à l’Hôtel de Ville où ils étaient accueillis par le maire Daniel Spagnou en personne. Ce dernier et ses équipes ont pris les premières décisions importantes : « Il n’était pas question de laisser les jeunes dans le froid. » Ainsi, la salle de l’Alcazar et le gymnase des Marres ont été mis à disposition pour ceux qui ne pouvaient pas rentrer chez eux. Pour beaucoup les familles se sont activées afin de venir les récupérer : « Nous profitons finalement d’une journée de plus de vacances » diront les moins sages avec un brin d’ironie, tout en gardant à l’esprit que la situation était grave car elle ne concernait pas uniquement notre ville…

9 établissements concernés !

Les services de la Préfecture ne tardaient pas à envoyer un premier communiqué expliquant la situation : Ce lundi 6 novembre, 9 établissements scolaires des Alpes de Haute-Provence ont reçu un message électronique porteur de menaces de dépôt d’explosifs dans l’enceinte de l’établissement. Les établissements concernés sont les collèges de Banon, de Château-Arnoux, Gassendi à Digne-les-Bains, celui de La Motte-du-Caire, les collèges Giono et Mont d’Or à Manosque, le collège de Seyne, ainsi que les cités scolaires de Sisteron et de Barcelonnette. Immédiatement, en lien avec la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale, les chefs d’établissements ont activé le plan particulier de mise en sûreté (PPMS) des établissements et ont procédé à l’évacuation et à la mise en sécurité des élèves, grâce à l’appui des maires des communes concernées qui ont activé leurs plans communaux de sauvegarde (PCS). Après examens techniques effectués par les services de secours en lien avec le service de déminage de Marseille, la levée de doute a été opérée en fin d’après-midi pour l’ensemble des établissements scolaires concernés.