Lorsque le dimanche 22 mai 1910 les journalistes de Marseille arrivaient au petit matin en gare de Sisteron, l’émoi montait dans la population qui, depuis quelques temps, mettait au rang de l’oubli l’exécution de François Olive, dit Franzoni, pensant que sa peine de mort serait commuée en travaux forcés à perpétuité. (En juin 1909, le cadavre du chiffonnier de Sisteron, le nommé Dusserre, fut découvert sur la rive gauche de la Durance du côté de Volonne. L’autopsie pratiquée sur la victime démontrait que ce dernier avait été assassiné. Rapidement un premier suspect attirait l’attention de la police, un certain Marcel Blanc. François Olive fut lui aussi très vite suspecté et tout portait à croire que ce dernier était l’auteur du coup mortel. Les deux hommes avaient monté un complot contre le malheureux Dusserre. N’étant pas à son premier coup d’essai et après avoir avoué, Franzoni fut condamné à mort, tandis que Marcel Blanc écopait d’une peine de travaux forcés à perpétuité.)
Extrait du Sisteron Journal n°2224 – samedi 28 mai 1910
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Montage vidéo : Pierre Garcia