PROJET HUMANITAIRE QUI MÉRITE D’ÊTRE SOUTENU

C’était une enfant pleine de vie, souriante, volontaire, heureuse de poursuivre une scolarité pleine d’espoirs de réussites. Mais la maladie l’a frappée et la médecine camerounaise s’est vite retrouvée démunie. Sa maman l’a alors emmenée en France, avec l’espoir d’une meilleure prise en mains médicale. Les médecins de l’Hôpital Nord de Marseille, et ceux de la Timone, se sont démenés pour la guérir. Nanou gardait espoir, et poursuivait sa scolarité, tant en établissement scolaire qu’à l’hôpital, avec une volonté farouche de réussir. Elle émettait le projet de retourner plus tard au Cameroun, afin d’aider elle aussi les enfants malades, et quand elle aurait réalisé son projet, elle voulait devenir médecin. Mais la maladie, une polyarthrite rhumatoïde et une insuffisance rénale sévère, a eu raison d’elle ! Elle est décédée sans avoir pu réaliser son rêve, petite fille courageuse et aimante, qui s’est accrochée jusqu’au bout avec sourire face à ses douleurs.

Nanou nous a quittés en 2015 !

Danieline, sa maman, l’aura accompagnée tout au long de ce chemin douloureux, cette petite fille qui rêvait de prendre en charge les personnes malades, surtout les enfants de son pays natal : « Nanou faisait des rêves toute seule dans sa chambre d’hôpital. Je souhaiterais qu’ensemble, nous puissions rêver. » C’est la raison pour laquelle Danieline a créé la fondation Nanoufoundation, afin de poursuivre le rêve de son enfant. Les objectifs de l’association sont triples : les besoins des régions les plus pauvres du Cameroun concernent la santé, l’éducation et l’eau. Danieline, pragmatique, ne prétend pas résoudre tous les problèmes de son pays d’origine, elle avance à petits pas, avec détermination, en se basant sur les expériences directes des membres de l’association, et de ses contacts au Cameroun. C’est ainsi que dans un premier temps, au mois d’août prochain, elle convoiera un container de matériel médical pour l’hôpital de son village d’origine, Bangoua. Fauteuil roulants, déambulateurs, attelles, etc., lui ont été confiés gracieusement par Sud-Est Médical et l’hôpital de Sisteron, où elle est infirmière. Les eaux souterraines sont la principale source d’approvisionnement en eau en Afrique. Afin d’éviter à la population de Bangoua d’aller chercher l’eau, souvent impropre à la consommation, dans les rivières, l’association Nanou a pour projet de construire un forage. Après enquête sur le terrain avec participation de plusieurs enseignants, il ressort que les enfants de l’école de Djoumassi, près de Garoua, ont besoin des fournitures scolaires pour leur permettre de poursuivre leur scolarité. Pour une année, par enfant, le coût de ces fournitures s’élève à 75€ : « Un rêve seul reste un rêve, un rêve fait ensemble peut devenir réalité. » Danieline est dans la réalité, ses projets, simples, très concrets, étudiés avec sérieux, ne demandent pas énormément de moyens. Mais elle ne peut pas assumer seule l’envoi de matériel au Cameroun, comme elle l’a fait jusqu’à présent, ni financer les différents projets liés à l’eau et à l’éducation.

Si des lecteurs veulent soutenir ces actions solidaires :

Site : www.nanoufoundation.org/ Danieline Dourdent : 06 73 05 44 42