Vendredi 9 septembre dernier, l’association Petites & Grandes Histoires SisteronNaises (P&GHS), en partenariat avec la municipalité de Sisteron, a projeté pour la seconde fois à Sisteron, son film-documentaire très réussi : ‘‘Napoléon, d’une rive à l’autre’’. De nombreux Sisteronais, qui n’avaient pas pu le voir cet été à l’occasion des journées napoléoniennes, se sont pressés à la salle de l’Alcazar afin d’être placés aux meilleures loges. Nous notions la présence du maire de Sisteron, Daniel Spagnou qui, dans un discours de bienvenue, devait saluer le travail remarquable du président Jean Flores et de l’ensemble des membres de l’association pour ce film somptueux. Le maire était accompagné de Léa Payan, adjointe à la Culture.
Nous notions aussi la présence de Sonia Fontaine, première magistrate de Malijai qui souhaite que ce film-documentaire soit projeté dans les écoles de sa commune, ce qui pourrait bien être également le cas pour celles de Sisteron.
Jean-Pierre Jaubert, historien ! Durant cette soirée, nous notions aussi la présence de l’historien Jean-Pierre Jaubert, que l’on retrouve dans le film-documentaire et qui, prenant la parole, devait lui aussi féliciter, voire même encenser les membres de P&GHS. Puis, regardant le maire Daniel Spagnou, de prononcer ces quelques mots : « Monsieur le Maire, vous avez une chance extraordinaire de posséder sur votre commune, des personnes qui aiment autant leur histoire et leur ville. » Pour rappel, ‘‘Napoléon, d’une rive à l’autre’’ explique avec les témoignages avisés d’historiens et de descendants, pourquoi et comment, à son retour de l’île d’Elbe où il était en exil forcé, l’empereur Napoléon est passé avec ses troupes par Sisteron afin de regagner la capitale. Le public pouvait également apprendre, grâce à un petit reportage bien ficelé, le fonctionnement du télégraphe de Chappe, moyen de communication visuel mis au point en 1794 et qui a bien servi Napoléon. Par ailleurs, la soirée débutait par la projection du premier film réalisé par P&GHS, ‘‘Franzoni’’, qui évoque l’histoire des ‘‘étrangleurs des Alpes’’, dont l’un des protagonistes, François Olivero, fut guillotiné à Sisteron le 24 mai 1910.