BONNE SAISON POUR LE COMMERCE DU CENTRE-VILLE

Le président de l’association des commerçants du centre-ville de Sisteron (APACS), qui est aussi adjoint au commerce, se veut satisfait à la fin d’une saison d’été qui s’est bien passée dans son ensemble. Bien que commercialement assez instable, avec des journées, voire des semaines très fortes, et d’autres un peu plus calmes, cette saison fut au final très bonne. Nicolas Laugier note que la saison d’été a démarré un peu plus tôt que d’habitude, en juin, avec un bon mois de juillet et un mois d’août qui est traditionnellement le meilleur mois de l’année commercialement. Outre les chiffres officiels qu’il observe à la loupe, celui qui dirige aussi la Maison de la Presse de la rue Droite est bien placé pour observer le flux des touristes qui déambulent dans la cité de Paul Arène. Cet été, outre le français, ils ont parlé principalement le belge, le néerlandais, mais aussi l’italien : « Nous commençons à retrouver les chiffres d’avant 2019, qui était une bonne année. Nous sommes encore un peu en-dessous, mais on s’en rapproche. Manifestement, les gens ont retrouvé leurs habitudes de sorties dans les commerces. »

Quelques 800 salariés !

Avec ses 120 commerçants adhérents sur les 150 que compte Sisteron, l’Apacs est une force pour le centre-ville. Les commerçants sisteronais représentent quelques 800 salariés. Le tissu commercial du centre-ville est constitué de commerçants indépendants qui vivent du fruit de leur travail. Ils ne dépendent pas de grandes marques qui, lorsqu’elles disparaissent, (comme ce fut le cas pour Camaïeu récemment) entraînent  la fermeture de tous les magasins de la marque : « Grâce à cela, nous sommes gagnants. Nous avons des commerces vivants, et certains sont devenus rares, comme la poissonnerie en ville, mais aussi par exemple les deux luthiers qui drainent une clientèle qui vient exprès à Sisteron. » Nous sommes habitués à ce vrai centre-ville, à ces commerces qui se succèdent au fil des rues. Ici, seulement 4% de cellules sont vacantes (locaux vides), c’est très peu et c’est rare. Ce chiffre est généralement autour de 19%.

Ces 4% ne sont pas nés d’un claquement de doigts ! Tout ce qui fait vivre ce commerce, comme les animations (qui bousculent parfois un peu nos habitudes, comme pour se garer par exemple), vise à maintenir, voire à augmenter la fréquentation, et donc, favorise la vie locale. Ainsi se maintient un équilibre subtil entre la fréquentation de la zone d’activités Val de Durance et la vie commerciale du centre-ville de Sisteron.